Le bestiaire d'Anton à la galerie Sit Down







"Sur des morceaux de verre apparaissent des animaux.
Cela fait penser aux premiers clichés photographiques réalisés sur des plaques de verre ou aux daguerréotypes, à des photos anciennes qu’on aurait retrouvées dans des fouilles ou dans un grenier. Ces silhouettes animales semblent passer derrière des vitres comme des fragments de souvenirs d’enfance. Un éléphanteau, des corbeaux, une girafe, des autruches, un rhinocéros, des demoiselles du Nil … Gracieux, drôles, beaux ou étranges, surpris dans leurs positions parfois les plus familières, ils sont très touchants.

Anton a toujours aimé les animaux. Enfant solitaire, en Ethiopie où il a vécu, il préférait leur compagnie à celle des humains. Vivant à présent entre Paris et Athènes, dont il est originaire, c’est au hasard de ses pérégrinations qu’il a photographié ce bestiaire.

Artiste, Anton a une perception particulière des paysages et du monde qui l’entoure. Il nous fait partager ce regard à travers ses oeuvres. Bâtiments industriels, paysages de pierres, animaux, personnages et beaucoup d’autoportraits dans lesquels, il a quelquefois des ailes ou des plumes, ou bien il arbore un faux nez de volatile dans une position identique à l’oiseau qu’il tient dans sa main.
(...)
Dans l’espace intimiste de la galerie Sit Down, il a accroché de manière poétique ses photos argentique qu’il a tirées selon une technique inattendue et singulière, sur des bouts de verre ordinaire, aux angles cassés. Cette étonnante galerie de portraits d’animaux en noir et blanc, cadrés très simplement, dans de très belles lumières, semble surgir en transparence comme par magie."

Catherine Ardouin, journaliste

4, rue Saint-Anastase,
75003 PARIS
Jusu'au 11 Juillet 2009


Reconstitution de la polychromie originelle de la statuaire grecque antique...

De récentes découvertes archéologiques ont permis de cautionner l’une des théories les plus controversées de l'archéologie antique : celle de la polychromie des oeuvres, notamment de la statuaire.

Les conséquences de ces découvertes révolutionnent notre réception des oeuvres et de la pensée antique au point de vivifier la recherche en la matière. Un certain nombre d’ouvrages qui tentent de faire le point sur la question de l'Antiquité de nos jours ont été récemment publiés, aussi peut-on lire dans le "Guide de l'Antiquité imaginaire" de Claude Aziza : “l’Antiquité aujourd’hui n'est plus drapée dans « ce linceul de pourpre où dorment les dieux morts » : elle est bien vivante et s’est mise aux couleurs du temps”.

Ouch... Ca fait mal aux yeux...











Good Bye Amusement Park

Voici des photos de parcs d'attraction abandonnés, trouvées sur un blog japonais manifestement consacré aux espaces abandonnés et autres lieux tiers.
Voici le lien d'une autre page de ce blog, dédiée cette fois à un hôtel abandonné dans la montagne : http://home.f01.itscom.net/spiral/newkomagari/newkomagari01.html.
Les images du “salon rose” sont magnifiques.
Pardon pour les crédits photographiques, ne lisant pas le japonais, je n'ai pas pu les citer.



















Silhouette Masterpiece Theatre

Un superbe petit théâtre d'ombres... Wilhelm Staehle intègre des silhouettes sur d’anciennes cartes et les fait jouer de petites saynètes.


















www.silhouettemasterpiecetheatre.com

Cabinet d'histoire naturelle




Dessin de Grandville, « Cabinet d'histoire naturelle », La Caricature n° 128, 18/4/1833.

Arte : Contact, les Becher




L'art slovène des ruches peintes




Ruche de type "kranjic", exposition "Les frontons de ruches peintes" au Pavillon Davioud, du 15 au 30 août 2007.


On signalera au passage l'article consacré à cette tradition, sur la page www.lepoignardsubtil.hautetfort.com
Ce blog est d'ailleurs à fréquenter : dans la mesure où il entend présenter “des passerelles entre l'art populaire, l'art brut, l'art naïf, le surréalisme spontané et l'art immédiat”, bref on l'aura compris “une poétique de l'immédiat”, nombre de ses publications seraient à même de figurer dans un "cabinet de curiosités" moderne.

Le Magasin Pittoresque

- "C'est un vrai Magasin que nous nous sommes proposé d'ouvrir à toutes les curiosités, à toutes les bourses. Nous voulons qu'on y trouve des objets de toute valeur, de tout choix : choses anciennes, choses modernes, animées, inanimées, monumentales, naturelles, civilisées, sauvages, appartenant à la terre, à la mer, au ciel, à tous les temps, venant de tous pays, de l'Indostan et de la Chine, aussi bien que de l'Islande, de la Laponie, de Tombouctou, de Rome ou de Paris ; nous voulons en un mot, initier dans nos gravures, décrire dans nos articles tout ce qui mérite de fixer l'attention et les regards, tout ce qui offre un sujet intéressant de rêverie, de conversation, ou d'étude."





S'inspirant des journaux populaires anglais des années 1830, Édouard Charton (1807-1890) fonde en février 1833 Le Magasin pittoresque, premier mensuel français. Le souci de Charton de favoriser l'éducation populaire sera une des préoccupations de son existence. Pour ce faire, il fit illustrer dés le début Le Magasin pittoresque. Sa démarche novatrice permit au journal d'avoir immédiatement un énorme succès. La plupart des articles de vulgarisation étaient non signés, et le journal était très peu engagé politiquement, ce qui lui permit de survivre à la révolution de 1848. Conjointement à sa revue, Charton lança la Bibliothèque du Magasin Pittoresque et la Bibliothèque des Merveilles, deux collections qui marquèrent l'édition du XIXe siècle. Tout au long de son existence, Le Magasin pittoresque (qui cesse de paraître en 1937) sera un formidable vivier dans lequel un nombre important d'amateurs, de chercheurs ou d'écrivains (Jules Verne en particulier) viendront chercher des renseignements.

En visite chez Deyrolles...




Une girafe chez Deyrolles, photographiée par Gérard Lavalette.






Prince Louis-Albert de Broglie chez Deyrolles, photographié par Catherine Karnow.

Les sept catastrophes

le pli : y = x3 + ax
la fronce : y = x4 + ax2 + bx
la queue d'aronde : y = x5 + ax3 + bx2 + cx
l'ombilic hyperbolique (la vague) : z = x3 + y3 + axy + bx + cy
l'ombilic elliptique (le poil) : z = x3 / 3 − xy2 + a(x2 + y2) + bx + cy
le papillon : y = x6 + ax4 + bx3 + cx2 + dx
l'ombilic parabolique - le champignon : z = x2y + y4 + ax2 + by2 + cx + dy

barroco



Antonio Vivaldi, Sonate pour violicelle et basse continue
E minor Op. 14 No. 5 RV40

Épiphanie


Reuters/Denis Sinyakov


Rostov Veliky, Russie. Selon la tradition, l'eau glacée bénie en ce jour par un prêtre aurait des vertus miraculeuses.

Quatorze toiles du Prado en haute résolution sur Internet









Sur La Descente de croix de Roger van der Weyden, on peut voir le réalisme d'une larme perlant à l'œil de Saint-Jean.
AFP/HO
Sur "La Descente de croix" de Roger van der Weyden, on peut voir le réalisme d'une larme perlant à l'œil de saint Jean.

Mille six cents clichés pour le seul Jardin des délices de Jérôme Bosch : une profusion qui permet de distinguer des détails invisibles à l'œil nu, selon les promoteurs du projet. Le Jardin des délices et treize autres chefs-d'œuvre du musée du Prado sont disponibles, depuis mardi 13 janvier, en haute résolution sur Google Earth, le site d'images satellites du géant américain de l'Internet. Cette avancée technologique permet "l'accès à des œuvres à n'importe qui et depuis n'importe quel endroit du monde", explique le directeur du célèbre musée madrilène lors de la présentation du projet. "C'est la première fois que cela se fait dans le monde", indique pour sa part le directeur de Google Espagne.

La mise en ligne concerne Les Ménines de Velasquez, Le Jardin des délices de Jérôme Bosch, Les Fusillades du 3 mai de Francisco Goya, Les Trois Grâces de Rubens ou encore Le Chevalier à la main sur la poitrine du Greco.

Pour visualiser les œuvres, il faut positionner le navigateur Google Earth sur le musée du Prado, à Madrid, et ensuite cliquer sur l'icône "Obras maestras" pour ensuite entrer dans chacun des tableaux comme on pourrait le faire avec une loupe. Une reproduction "digitale ne peut se substituer à l'œuvre originale mais permet d'arriver à des détails que jamais on ne pourrait voir à l'œil nu", souligne le directeur du Prado.


Source: le Monde.fr