Le Magasin Pittoresque

- "C'est un vrai Magasin que nous nous sommes proposé d'ouvrir à toutes les curiosités, à toutes les bourses. Nous voulons qu'on y trouve des objets de toute valeur, de tout choix : choses anciennes, choses modernes, animées, inanimées, monumentales, naturelles, civilisées, sauvages, appartenant à la terre, à la mer, au ciel, à tous les temps, venant de tous pays, de l'Indostan et de la Chine, aussi bien que de l'Islande, de la Laponie, de Tombouctou, de Rome ou de Paris ; nous voulons en un mot, initier dans nos gravures, décrire dans nos articles tout ce qui mérite de fixer l'attention et les regards, tout ce qui offre un sujet intéressant de rêverie, de conversation, ou d'étude."





S'inspirant des journaux populaires anglais des années 1830, Édouard Charton (1807-1890) fonde en février 1833 Le Magasin pittoresque, premier mensuel français. Le souci de Charton de favoriser l'éducation populaire sera une des préoccupations de son existence. Pour ce faire, il fit illustrer dés le début Le Magasin pittoresque. Sa démarche novatrice permit au journal d'avoir immédiatement un énorme succès. La plupart des articles de vulgarisation étaient non signés, et le journal était très peu engagé politiquement, ce qui lui permit de survivre à la révolution de 1848. Conjointement à sa revue, Charton lança la Bibliothèque du Magasin Pittoresque et la Bibliothèque des Merveilles, deux collections qui marquèrent l'édition du XIXe siècle. Tout au long de son existence, Le Magasin pittoresque (qui cesse de paraître en 1937) sera un formidable vivier dans lequel un nombre important d'amateurs, de chercheurs ou d'écrivains (Jules Verne en particulier) viendront chercher des renseignements.

En visite chez Deyrolles...




Une girafe chez Deyrolles, photographiée par Gérard Lavalette.






Prince Louis-Albert de Broglie chez Deyrolles, photographié par Catherine Karnow.

Les sept catastrophes

le pli : y = x3 + ax
la fronce : y = x4 + ax2 + bx
la queue d'aronde : y = x5 + ax3 + bx2 + cx
l'ombilic hyperbolique (la vague) : z = x3 + y3 + axy + bx + cy
l'ombilic elliptique (le poil) : z = x3 / 3 − xy2 + a(x2 + y2) + bx + cy
le papillon : y = x6 + ax4 + bx3 + cx2 + dx
l'ombilic parabolique - le champignon : z = x2y + y4 + ax2 + by2 + cx + dy

barroco



Antonio Vivaldi, Sonate pour violicelle et basse continue
E minor Op. 14 No. 5 RV40

Épiphanie


Reuters/Denis Sinyakov


Rostov Veliky, Russie. Selon la tradition, l'eau glacée bénie en ce jour par un prêtre aurait des vertus miraculeuses.

Quatorze toiles du Prado en haute résolution sur Internet









Sur La Descente de croix de Roger van der Weyden, on peut voir le réalisme d'une larme perlant à l'œil de Saint-Jean.
AFP/HO
Sur "La Descente de croix" de Roger van der Weyden, on peut voir le réalisme d'une larme perlant à l'œil de saint Jean.

Mille six cents clichés pour le seul Jardin des délices de Jérôme Bosch : une profusion qui permet de distinguer des détails invisibles à l'œil nu, selon les promoteurs du projet. Le Jardin des délices et treize autres chefs-d'œuvre du musée du Prado sont disponibles, depuis mardi 13 janvier, en haute résolution sur Google Earth, le site d'images satellites du géant américain de l'Internet. Cette avancée technologique permet "l'accès à des œuvres à n'importe qui et depuis n'importe quel endroit du monde", explique le directeur du célèbre musée madrilène lors de la présentation du projet. "C'est la première fois que cela se fait dans le monde", indique pour sa part le directeur de Google Espagne.

La mise en ligne concerne Les Ménines de Velasquez, Le Jardin des délices de Jérôme Bosch, Les Fusillades du 3 mai de Francisco Goya, Les Trois Grâces de Rubens ou encore Le Chevalier à la main sur la poitrine du Greco.

Pour visualiser les œuvres, il faut positionner le navigateur Google Earth sur le musée du Prado, à Madrid, et ensuite cliquer sur l'icône "Obras maestras" pour ensuite entrer dans chacun des tableaux comme on pourrait le faire avec une loupe. Une reproduction "digitale ne peut se substituer à l'œuvre originale mais permet d'arriver à des détails que jamais on ne pourrait voir à l'œil nu", souligne le directeur du Prado.


Source: le Monde.fr